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L'avis d'un fan de la première heure
Article rédigé par Darki. Il y a 0 commentaire.
Introduction et partie « Univers »
7. Un chiffre divin qui résonnera toujours profondément dans la mémoire collective des fans de la série Final Fantasy.
7. Le chiffre du premier opus qui permit enfin une expansion de la série, et par extension de Squaresoft, au monde entier.
7. La preuve qu’un univers de la série pouvait largement s’étendre, sur plusieurs supports et à travers les années.
7, c’est aussi le nombre d’années qui séparent cet avis de l’ouverture sur Finaland de la rubrique Compilation of Final Fantasy VII, concoctée en collaboration avec mon ami de toujours et fan incommensurable de Final Fantasy VII, ff fanatics. J’avais alors conclu la présentation générale de cette Compilation par un constat d’absolu inconnu quant à l’avenir qui entourait cette entité, avec un Remake qui semblait dès lors reposer en éternel fantasme, autant désiré par beaucoup qu’il était honni par d’autres. Un fantasme que l’on pensait enfoui dans les limbes d’un cimetière que l’ancienne machine à rêves n’oserait ressusciter que si le besoin s’en faisait véritablement ressentir. “Le débat reste à ce jour ouvert et largement irrigué, pour encore bien longtemps sans aucun doute…” écrivais-je alors. Si j’avais su…
Si j’avais su que sept ans plus tard et surtout 23 ans après que l’original a en partie changé ma vie, ce logo floqué d’un météore vert apparaîtrait à nouveau, surplombant cette mégalopole d’acier, et devant mes yeux d’adulte redevenu en un instant l’enfant ébahi de jadis. Je ne l’aurais pas cru, pour sûr. En sept ans, il s’en est passé des choses dans le microcosme Square Enix ! Final Fantasy Versus XIII est devenu Final Fantasy XV et est finalement sorti contre vents et marées, une improbable suite de NieR a tout balayé sur son passage et même le légendaire et impensable Kingdom Hearts III a fini par nous arriver. Et pourtant rien n’a changé, ou si peu.
Final Fantasy VII demeure une légende, un mythe fondateur, aux thématiques fortes et quasi jamais vues dans le médium vidéoludique pour sa jeune année 1997. Son Remake, sa réécriture, nous arrive dans un monde touché en plein cœur par une crise sanitaire qui pousse la population mondiale à vivre confinée, ce qui permet ainsi à la nature de reprendre un peu ses droits, face à l’ultra-capitalisme et au libéralisme mondial décomplexé. Le parallèle avec le propos écologiste de l’original et sa lutte contre une surpuissance économique et nucléaire dévastatrice tient littéralement du miracle “méta-ludique”, tant le timing est incroyable. Les thématiques vieilles de 23 ans résonnent encore plus justes et plus fortes que jamais en 2020.
J’avais 8 ans lorsque j’ai joué à Final Fantasy VII, juste après sa sortie occidentale. J’en ai aujourd’hui 30 et donc, au final, rien n’a changé, ou presque.
Mais ce Final Fantasy VII nouveau, en quoi l’est-il vraiment ? N’est-ce finalement que le même jeu en beaucoup plus joli, et en jeu d’action ? Peut-on vraiment considérer comme un jeu à part entière cet “épisode Midgar” ?
Avant d’entrer pleinement dans le vif du sujet, il me paraît important de préciser que je suis encore et toujours un immense admirateur du jeu original et que mon appréhension première de ce Remake était pour le moins mitigée. Je n’en comprenais pas l’intérêt. Je suis infiniment attaché à cette série et la découverte d’un nouvel opus est une gageure essentielle de cet attachement. Après la métamorphose de Final Fantasy Versus XIII en XV, j’avais déjà l’impression de ne plus vraiment être surpris. J’aime plus que tout Final Fantasy XIV et chacune de ses extensions, mais nous demeurons désormais dans un même macrocosme. Tout cela peut se résumer en une pensée : l’attente farouche d’un Final Fantasy XVI, d’un nouvel univers dans lequel se plonger corps et âme. Malheureusement, Final Fantasy VII Remake vient plus que largement mettre cette perspective à mal. C’est donc avec un sentiment mêlé d’appréhension et avec la peur d’un manque cruel d’originalité et de nouveauté que j’abordais ce Remake, malgré tout rasséréné par le retour d’une bonne partie de l’équipe créatrice de l’original, épaulée de nouveaux talents.
Alors, Final Fantasy VII Remake, qui es-tu véritablement ? Remake, Remaster, Reboot ? Un peu de tout cela ou finalement tout autre chose ?
Un Final Fantasy VII pour les fans et les nouveaux venus ?
Voici la première question primordiale qu’il convient de se poser sur ce jeu unique. Square Enix nous l’a présenté comme étant la réécriture du début de Final Fantasy VII, du début du jeu jusqu’à la fuite de Midgar. D’ores et déjà, ne nous voilons pas la face, la communication autour de ce Remake fut pour le moins confuse, et ce même jusqu’à sa sortie. D’abord précisé en format épisodique avant que chaque “épisode” soit requalifié de jeu complet, voilà qui avait de quoi plus que largement perdre à peu près tout le monde, des fans suivant assidûment les dernières nouvelles aux chalands intrigués par le nom Final Fantasy VII noté sur la jaquette. Fait intéressant tout autant qu’il est étrange : jamais la mention de "partie" n’est explicitée quelque part sur la jaquette, ni même dans le jeu. Il est simplement décrit au dos de la boîte “Ce premier volet du projet FINAL FANTASY VII REMAKE …” ce qui est ma foi plus que chiche, vu la quantité de personnes s’étant déjà manifestées quant à leur incompréhension de ce qu’était vraiment le jeu et ce qu’il représentait au final, en tant que première partie d’un tout global ou stand alone en premier lieu.
Concernant le nombre de jeux que ce “projet Final Fantasy VII Remake” comportera au final, nous ne disposerons sans doute pas de la réponse définitive avant d’avoir eu connaissance de la communication officielle des créateurs. Aux dernières nouvelles, ils ne savaient pas eux-mêmes de combien de jeux serait composée toute cette réécriture de Final Fantasy VII. Laissons-leur donc le temps, en gageant toutefois que le nombre d’opus ne soit pas trop important, afin d’éviter essoufflement et perte d’intérêt du grand public.
Concrètement, après avoir terminé le jeu et arpenté pendant une bonne cinquantaine d’heures tous ses recoins, il m’apparaît clair que ce Remake peut être abordé sans problème par une personne ne connaissant strictement rien de l’original. Les bases de l’univers sont savamment distillées tout au long de l’histoire, de même que les personnages qui auront tous droit à une (re)caractérisation détaillée. Il est en revanche certain que les nouveaux venus manqueront ÉNORMÉMENT de fan service, que d’aucuns trouveront parfois trop présent mais qui m’a, personnellement, plus que ravi. Des mentions plus ou moins explicites et par divers biais (visuels, auditifs, textuels, etc.) parsèment littéralement tout le jeu, qu’il s’agisse évidemment de rappels vibrants à des éléments du VII originel, mais également aux autres œuvres de la Compilation of Final Fantasy VII.
De plus, un dernier point, et pas des moindres, joue quelque peu en défaveur des novices à l’univers de Final Fantasy VII. La fin de ce Remake. Oh, je ne vous dirai rien du tout de ce qu’il s’y déroule ni de ce qu’elle implique. Mais elle divise déjà nombre de fans et elle ne manquera pas de laisser sans doute perplexes les autres, même s’il est, j’imagine, possible de l’appréhender sans les clés de compréhension propres au jeu de 1997. Il s’agit ici clairement d’un point clivant et j’ose espérer que Square Enix n’oubliera pas les découvreurs dans la suite, tant tout le reste de ce Remake arrivait fort bien à les prendre par la main pour les introduire dans l’univers.
Au-delà du fan service, c’est tout simplement l’essence même de ce qui rendait Final Fantasy VII et son univers uniques qui est conservée et même étendue. L’esthétique dieselpunk est plus que fidèlement représentée ici, avec même l’ajout d’un Midgar riche du dessus du plateau très connoté Paris des années 1930-1940, comme capturé par l’oeil du photographe Robert Doisneau. De très nombreuses scènes et moments importants sont repris de l’original, parfois même intégralement et sublimés par les artistes de Square Enix et la technologie de cette génération. Ainsi, les fans qui connaissent par cœur l’original sauront à n’en pas douter être émerveillés (comme je l’ai été) de bon nombre de passages, retravaillés certes mais conservant tout ce que Final Fantasy VII avait pu apporter jadis en thématiques fortes, personnages attachants et moments cultes, grotesquement drôles comme tragiquement sérieux. Plus que clairement, Square Enix a pensé à ses fans de la première heure et les a vertement brossés dans le sens du poil.
Mais de ce fait, quel est l’intérêt, encore une fois, d’un tel re-travail, si c’est pour nous proposer seulement une version actuelle mais racontant peu ou prou la même chose ? C’est là qu’intervient le point central du Remake.
La réécriture au cœur du Remake
Final Fantasy VII Remake n’est PAS Final Fantasy VII. Si je devais vous le résumer en une seule phrase, selon mon propre ressenti, ce serait ainsi. Ce qui saute aux yeux de prime abord, c'est la qualité de la mise en scène de ce jeu. Chaque moment de jeu est sublimé. Le terme de "réécriture" de l’histoire originale prend tout son sens ici. Il ne s’agit clairement pas de la même histoire, mot à mot. Très vite, des éléments évoluent, parfois infimes, parfois bien plus importants. Des morceaux entiers de scénario sont ajoutés, des scènes sont modifiées, à mes yeux pour le mieux (le Honey Bee Inn par exemple) et d’autres malheureusement avec un peu moins de pertinence que dans l’original, même si ces dernières m’ont paru très rares.
Globalement, il s’agit surtout d’ajouts qui ont été disséminés çà et là, d’apports sur le background de personnages, de scènes supplémentaires mettant en avant des points de scénario détaillés bien plus tard dans Final Fantasy VII mais ici effleurés du bout de la plume, comme piqûres de rappel aux fans et questionnements posés aux nouveaux venus. Puis, au détour du jeu, on finit par être étonné par un chapitre entièrement nouveau, par des événements autrefois rapides scindés désormais en plusieurs chapitres et donc bien plus concrets. Enfin, sans crier gare, de vrais changements s’actent, drastiques, impactants, déstabilisants. Et là, même les fans les plus connaisseurs et assidus sont perdus. Tout peut arriver, tout devient possible, même sur des événements connus dans les moindres détails.
Voilà en quoi réside l’une des très grandes forces de ce Final Fantasy VII Remake : il arrive à surprendre, parfois énormément, même là où tout semblait déjà écrit. La fin, évoquée précédemment, en est sans aucun doute le point d’orgue mais j’ai été personnellement énormément surpris des nombreuses modifications apportées à la trame scénaristique. J’ai même parcouru l’intégralité du segment final (5-6 bonnes heures) en apnée totale, complètement fiévreux de connaître le fin mot de cette réécriture et constater ce qui avait été conservé, comment, et ce qui était totalement neuf. Je l’ai vécu comme un moment d’anthologie, dont je me rappellerai toujours, tant la tension montait à chaque jalon de scénario parcouru.
Certains autres moments seront à n'en pas douter vivement discutés au sein de la communauté quant aux bienfaits ou non des modifications impliquées par ce Remake, notamment concernant tout ce qui touche au traitement de l'icone qu'est Sephiroth ou encore le changement d'ambiance de certaines scènes (le PEGI 16 tant voulu par Square Enix oblige...).
Les multiples réécritures seront évidemment appréhendées différemment par tout un chacun mais il est fort à parier que ce Remake ne laissera pas indifférents les fans de l’opus originel. J’ai été bluffé par les apports d’écriture soutenus sur nombre de personnages (Aerith en tête qui m’est apparue encore plus charismatique et irremplaçable que dans Final Fantasy VII) et un peu moins pour quelques autres (dont Tifa, que j’ai trouvée encore un peu trop en retrait, bien tristement). Si Cloud, Barret et les diverses personnalités de la Shinra m’ont rappelé à mon vieil amour d’antan pour eux, le travail effectué sur les membres du groupe AVALANCHE est aussi à souligner au premier plan. Je déplore néanmoins une tendance à beaucoup trop rapprocher Jessie de Cloud (tant le jeu insiste lourdement, et c’est bien dommage à mon sens) et une VF virant à la fréquente grossophobie envers le personnage de Wedge, ce qui est proprement déplorable et insultant.
Petit bémol également très personnel sur les deux garçons exportés de la fabrique du désormais inséparable duo Tetsuya Nomura et Roberto Ferrari (nommément Rochey et Leslie), qui ne m’ont pas vraiment intéressé, oscillant de la gêne polie à l’exaspération. Pour le reste des personnages secondaires, certains m’ont à l’inverse beaucoup plu dans leur apport à la crédibilité de la ville de Midgar et leur implication dans le parcours de notre équipe, je pense en premier à Marle, Madame M ou ce bon vieux Johnny.
Enfin, cette réécriture n’oublie évidemment pas les points focaux du début du scénario de Final Fantasy VII à Midgar et les premières thématiques abordées à l’époque. Il sera toujours question de la remise en cause de l’hégémonie de la Shinra quant à sa puissance économique, militaire, technologique et surtout son exploitation odieuse et égoïste des ressources de la Planète. La critique du nucléaire, tout autant que des multinationales corrompues par l’argent, n’a jamais paru aussi vivace que dans ce jeu, triste rappel à une réalité dépassant totalement le cadre du médium. Un focus particulier est accordé aux diverses personnalités principales de cette entreprise, dont l’objectif premier dévoyé avec le temps en a fait une entité malfaisante. Le jeu en dresse un bilan plus détaillé que dans l’original et, il faut bien l’avouer, terriblement délectable.
La forte dimension sociale et la lutte permanente pour survivre dans les bidonvilles face à l'opulente richesse indécente de la population du plateau se retrouve également au centre de beaucoup de discussions et scènes, tout autant que dans le développement de personnages tels que Barret et Tifa ou encore compris dans les textes de certaines quêtes annexes.
De nombreuses ouvertures sont laissées béantes pour la suite de l’histoire globale de cette réécriture et nul doute que Square Enix n’hésitera pas à s’y engouffrer allègrement, tant il reste de points primordiaux et passionnants à élaborer.
Midgar, ce théâtre urbain fascinant
L’un des apports les plus importants et majeurs de ce Remake se résume très simplement en un seul mot : Midgar. Cette ville impressionnante, mégalopole de métal ornée de ses réacteurs nucléaires, nous rappelle constamment à sa réalité, celle d’une cité construite par et pour la Shinra, avec tout ce que cela implique d’abus militaristes et de séparation sociale mue par le pouvoir de l’argent. Rarement une ville de jeu vidéo nous sera apparue aussi crédible et grouillante de vie. C’est bien simple, absolument tous les PNJ croisés dans le jeu sont affairés, parlent, agissent et leurs conversations évoluent avec l’avancée du scénario du jeu. Brillant. Mention particulière au quartier du Wall Market, qui grouille de vie et dans lequel les ambiances les plus inspirées et loufoques se succèdent, tout autant que les presque infinies discussions des personnages, rythmant la vie nocturne de ce « taudis de luxe ».
Les détails présents à chaque recoin visitable de la mégalopole lui apportent un supplément d’âme exceptionnel, que jamais en 1997 nous n’aurions cru possible. Chaque petit élément visuel et sonore est intéressant et apporte à la crédibilité de l’univers, entre des posters et affiches récurrents, des juke-box portant le remix d’une musique de l’original en un style totalement différent, ou des comportements de PNJ variés.
Lever les yeux en l’air lorsque vous arpentez les bidonvilles permet de mesurer le rapport d’échelle soulevé par la présence écrasante des plateaux, des réacteurs Mako ou du bâtiment Shinra. La majesté terrifiante de ces lieux de pouvoir nous juge, nous toise, nous écrase par son omniprésence dérangeante, cachant aux habitants d’en bas une bonne partie des rayons du soleil ou l’avancée des phases de la lune. Point de focalisation fascinant tout autant qu’il est macabre.
Final Fantasy VII nous laissait à l’époque imaginer ce que cela représentait d’être constamment sous la domination d’une telle entité, mais voir ces décors se dessiner presque sans fin devant nos yeux en 2020 nous force au respect et à la contemplation, teintée d’effroi et d’aspirations rebelles. Ce panorama saisissant se veut être un vecteur de narration supplémentaire et constitue le fil rouge du jeu quant à notre découverte de la ville et notre avancée en son sein.
Midgar est vraiment belle et impressionnante. Mais Midgar est tellement belle et impressionnante que j’aurais aimé en voir plus. L’introduction et quelques moments choisis en jeu nous exposent la Midgar d’en haut, celle des riches et des vendus à la Shinra. Cela aurait vraiment été intéressant de nous faire plus librement nous balader dans l’un de ces quartiers. L’histoire ne nous laisse bien évidemment pas trop le loisir de flâner en ces lieux mais, réécriture oblige, il aurait je pense été possible de le placer quelque part.
Abordons le rythme et le chapitrage de Final Fantasy VII Remake. L’histoire a volontairement été allongée, ce qui donne au jeu un total de 18 chapitres et une durée de vie globale oscillant entre 30 et 40 heures, selon les styles de jeu. Autant, cela fonctionne particulièrement bien sur le plan scénaristique, autant il apparaît clair que sur le plan purement vidéoludique, certains chapitres ont été allongés en vue de faire grimper la durée de vie globale du titre. Cela se comprend en soi, et ce n’est pas si gênant dans certaines zones, mais je pense qu’à certains moments de l’intrigue, deux chapitres de suite auraient pu être regroupés en un seul sans que l’on perde fondamentalement en détails. Cela vaut surtout pour les chapitres « donjons » qui sont avant tout de grandes zones de combats où l’intrigue avance peu. La diversité des environnements aide à ne pas trop voir l’étirement de ces chapitres mais le rythme global de l’aventure s’en retrouve quand même amoindri et j’ai vraiment ressenti des longueurs dans la progression, même si je ne me suis heureusement jamais vraiment ennuyé.
Un autre point important sur le rythme se situe également dans la manière dont les chapitres sont organisés. Le jeu est en grande partie linéaire, avec un level design relativement simple, qui demande assez peu de se détourner du chemin, fors pour quelques coffres et matérias à dénicher. Il s’agit d’un point qui divisera sans doute beaucoup la communauté, rappelant les critiques qu’avait dû essuyer Final Fantasy XIII à sa sortie, à propos de la linéarité globale du titre. Un jeu linéaire ne me gêne bien souvent absolument pas et cela n’est pas plus le cas ici. Certaines zones de jeu seront en revanche plus ouvertes, comme les divers lieux de vie dans les bidonvilles, mais elles restent malgré tout fortement cloisonnées, loin de ce qu’était par exemple les plaines de Gran Pulse du treizième opus.
Il est possible, dans certains chapitres, où la tension se fait moins présente, de mener à bien plusieurs quêtes annexes. Ces moments sont bienvenus ludiquement, afin de gagner de l’expérience et de l’équipement divers mais ils ont également pour effet de hacher considérablement la progression de l’intrigue, avec des chapitres de fait bien plus longs que d’autres. Ces quêtes demeurent toutefois totalement optionnelles et ne sont pas nécessaires à l’avancée du scénario principal. Si je les ai pour beaucoup trouvées pertinentes, elles demeurent toutefois assez basiques, tant dans leur déroulement que dans leur narration. Enfin, ajoutons à cela plusieurs mini-jeux qui égaient l'aventure à divers moments, jamais très compliqués et parfois même un peu vieillots dans leur approche ludique. Ces derniers n'en demeurent pas moins une bouffée d'air frais dans la progression globale de l'oeuvre ainsi qu'un vibrant hommage à ces petites séquences uniques qui étaient monnaie courante dans l'original autant que dans tous les opus de cette vieille époque.
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