D'importantes réformes pour Square Enix

Yosuke Matsuda, le nouveau PDG de Square Enix, s'est exprimé hier sur la situation délicate de Square Enix et prévoit des réformes d'urgence.

Le successeur de Yoichi Wada a fait un état des lieux et proposé des solutions de secours aux journalistes japonais du site Infoseek, traduit en anglais par Siliconera et maintenant en français par nos soins.

Le développement et les ventes étaient divisés, et les développeurs devaient se focaliser uniquement sur leur travail. C'est là que notre force résidait.

Dans les générations de jeux vidéo passées, les changements prenaient trois à cinq ans. Aujourd'hui, les jeux sont mis à jour tous les jours et il faut à peine trois mois pour qu'une situation change complètement. Pour réagir aussi rapidement, il est important que le développement et les ventes soient unifiés.

Quand nous créons quelque chose, les développeurs veulent utiliser plus de temps et d'argent. Toutefois, cela peut se répercuter négativement sur le turn-over, il faut donc trouver une bonne balance.

En vérité, l'une des raisons de notre déficit vient du temps de développement trop long avant la sortie d'un jeu. Un tel décalage signifie une perte de contact avec les joueurs. Il est important pour nous de trouver un moyen de satisfaire la demande des joueurs plus rapidement.

On ne peut pas se permettre une année de clémence, il faut réagir rapidement.

Des pertes s'élevant à 130 millions de dollars, la démission du président Yoichi Wada, suivie par celles d'employés clés tels que Stéphane D'Astous, general manager d'Eidos Montreal, ou tout récemment du départ du Français Julien Merceron, ex-directeur monde des technologies de Square Enix, du côté de chez Konami, ou encore la suppression d'emplois de plusieurs cadres de Square Enix France... Voici le côté sombre de Square Enix en cette triste année.

Matsuda sent donc le danger qui guette sa compagnie et semble vouloir rapidement se relever. Espérons qu'il en sera capable et que les projets sur le feu sauvent Square Enix de cette situation précaire.